Le dessous des cartes : Lecture théâtralisée autour du Bonheur dans le crime

Dans le cadre des Nuits de la lecture et pour accompagner l'exposition "Illusions (conjugales) perdues", la Maison de Balzac reçoit le Théâtre en partance qui nous a déjà présenté une lecture théâtralisée de "La Cousine Bette". Aujourd'hui "Le bonheur dans le crime", l'une des six nouvelles qui composent "Les Diaboliques".

Pourquoi Barbey chez Balzac, avec cette lecture du "Bonheur dans le crime" ?
Barbey d'Aurevilly déclare "adorer Balzac comme les Alpes", après avoir découvert "La Comédie humaine" en 1849. Ici, une vision diabolique des personnages féminins.
Les personnages féminins de Barbey sont diaboliques, il s'agit d'anges tombés ; c'est ce que nous découvrirons dans "Le Bonheur est dans le crime" qui retrace, par la voix d'un narrateur - le docteur Torty, médecin athée de Valognes - l’histoire de deux amoureux d’exception, deux assassins impunis, sans remords scandaleux, resplendissants pourtant et qui bouleversent la notion de morale quelle qu'elle soit. Jusqu'où l'adultère peut pousser...