Marie-Hélène Lafon et Laurent Gaudé, marraine et parrain des Nuits de la lecture 2026
Pour leur 10ᵉ édition, les Nuits de la lecture mettront à l’honneur le thème « Villes et campagnes ». Intimement liés, ces deux espaces géographiques se répondent malgré des représentations qui ont la vie dure. Nature, habitats, mobilité, proximité, identité et organisation politique, aménagement du territoire, inégalités territoriales, les autrices et auteurs contemporains se font l’écho de ces préoccupations. C’est particulièrement le cas de Marie-Hélène Lafon et Laurent Gaudé, marraine et parrain de cette nouvelle édition.
Marie-Hélène Lafon et Laurent Gaudé vous partage leur enthousiasme pour un thème qui leur est cher dans cette vidéo.
Marie-Hélène Lafon, marraine des Nuits de la lecture 2026
Née à Aurillac dans une famille de paysans, Marie-Hélène Lafon vit aujourd’hui à Paris. Agrégée de grammaire et docteure ès lettres, elle a enseigné les lettres classiques de 1984 à 2025, tout en développant une œuvre littéraire majeure depuis 1996.
Ses romans et nouvelles, publiés chez Buchet Chastel, convoquent à la fois les paysages et milieux ruraux de son enfance, les solitudes urbaines, les silences familiaux et la force discrète des vies ordinaires. Elle reçoit le Goncourt de la nouvelle en 2016 pour Histoires et le prix Renaudot en 2020 pour Histoire du fils. Elle collabore également avec des photographes et propose des variations libres autour de figures telles que Flaubert ou Cézanne.
« La lecture est à l’épicentre de ma vie et je ne sépare pas la lecture et l’écriture, c’est une respiration dans la vie. »
Laurent Gaudé, parrain des Nuits de la lecture 2026
Né en 1972, Laurent Gaudé a étudié les lettres modernes et le théâtre à Paris. Sa première pièce, Onysos le furieux, paraît en 1997, inaugurant une œuvre dramatique jouée sur de nombreuses scènes en France et à l’international.
Son premier roman, Cris (2001, Actes Sud), marque son entrée en littérature. Il reçoit le Prix Goncourt des lycéens et le Prix des libraires en 2002 pour La mort du roi Tsongor, puis le Prix Goncourt en 2004 pour Le soleil des Scorta. Voyageur engagé, il écrit pour faire entendre « le cri des disparus » et interroge l’amour, l’exil, la mémoire ou l’espérance à travers une prose au souffle épique. Ses textes sont largement étudiés dans les collèges et lycées.
« Je ne crois pas qu’on puisse être écrivain ou écrivaine sans lire. C’est d’abord parce qu’on lit qu’on a envie d’écrire. »

